Ce dimanche, nous entrons dans l’année du Lapin. Dans la tradition chinoise, c’est un signe de bon augure, symbole de longévité et de paix, mais aussi de vivacité et d’agilité. Des qualités que l’on retrouve chez les nombreux lapins qui peuplent Disneyland Paris.
Tout a commencé avec… un lapin !
Vivacité et agilité : ces qualités caractérisent tout particulièrement Oswald, le lapin chanceux, imaginé en 1927 par Walt Disney et son complice d’alors Ub Iwerks. Dès son premier film, Trolley Troubles, dans lequel on le découvre conducteur de tramway, il déploie des trésors d’imagination et d’énergie pour amener ses passagers à bon port en dépit des nombreux obstacles dressés sur sa route. À Disneyland Paris, on a pu le voir à plusieurs reprises, et notamment lors de La Grande Célébration du 25e anniversaire (2017) où il défilait joyeusement en compagnie de Mickey et de ses amis. Il revint également l’année suivante, lors de la Disney FanDaze qui s’est déroulée au Parc Walt Disney Studio, ou encore lors du PhotoPass Day. Il est aussi évoqué à Meet Mickey Mouse – Rencontre avec Mickey :aviez-vous remarqué ce dessin de fan exposé dans la loge, qui le représente en compagnie de notre souris préférée ?
Des lapins qui ne laissent pas de bois !
Les lapins peuplent également l’univers de Blanche-Neige. Ils font partie des animaux de la forêt qui la consolent après sa course effrénée pour échapper aux noirs desseins de la Méchante Reine, et la guident jusqu’à la chaumière de Nains. C’est donc tout naturellement qu’on les retrouve dans l’attraction Blanche-Neige et les Sept Nains de Fantasyland, dès la toute première scène ainsi que dans le final.
Les lapins sont également très importants pour les Nains, qui n’hésitent pas à en faire l’un des motifs principaux de leurs sculptures sur bois. Dans l’attraction, on retrouve des motifs à leur effigie sur l’orgue de Grincheux, ainsi que sur les wagonnets qui transportent les visiteurs à travers cette aventure. Et dans La Chaumière des Sept Nains, ils ornent plusieurs têtes de lits ainsi que les chapiteaux des colonnes de la partie « château » de la boutique.
Le batifoleur
Autre lapin plein de vivacité et d’espièglerie, c’est Pan-Pan, le meilleur ami de Bambi. Son nom lui vient du bruit qu’il fait en tapant du pied (ou plus précisément de la patte arrière) lorsqu’il est content. Et à Disneyland Paris, il a souvent l’occasion de se réjouir, que ce soit à Noël (irrésistible avec son nœud papillon) ou au retour de la belle saison. On se souvient encore de ses apparitions en compagnie de Miss Bunny à bord du Petit Train du Printemps de Minnie, durant la saison « Swing into Spring » (« La Balade Printanière »). Il y était également célébré sous forme de topiaires réalisées par nos équipes Horticulture, au niveau de Central Plaza. Et toute l’année, le Disney’s Sequoia Lodge lui rend hommage à travers la décoration des chambres, tant au niveau des frises que des tableaux inspirés du Classique de 1942.
Au Pays des Merveilles
Compagnon de route de Pan-Pan durant « La Balade Printanière », le Lapin Blanc d’Alice aux Pays des Merveilles nous accueille à l’entrée d’Alice’s Curious Labyrinth, toujours à surveiller sa montre, de peur d’être en retard ! Quant au Lièvre de Mars, s’il trônait benoîtement sur une tasse de thé géante dans La Parade des Rêves Disney (2007-2012), il est évoqué tout particulièrement au niveau de March Hare Refreshments, qui reprend les décors imaginés par l’artiste Disney de légende Mary Blair pour la folle séquence de la partie de thé, tout comme l’attraction Mad Hatter’s Tea Cups. Ce n’est plus Pâques que l’on célèbre ici, mais bien un non-anniversaire permanent !
Figures médiévales
Tout aussi facétieux sont les lapins qui s’insinuent dans les bottes du Prince Philippe pour danser à sa place avec Rose dans La Belle au Bois Dormant dans cette scène inoubliable animée par John Lounsbery, l’un des maîtres historiques de l’animation Disney. On les retrouve de part et d’autre de la cheminée de La Boutique du Château.
Et juste en face, la boutique Merlin l’Enchanteur est un vibrant hommage au célèbre magicien qui a eu la bonne idée de se transformer en lapin au cours de son duel de sorcellerie contre l’affreuse Madame Mim.
Dans la Forêt des Rêves Bleus
Coco Lapin est quant à lui toujours plein de ressources pour trouver des solutions originales aux problèmes de ses amis. Même s’il est souvent ronchon, son intelligence lui permet de s’adapter à tous les changements de situation. Aussi à l’aise en spectacle (Winnie l’ourson et ses amis, 1998-2011) qu’en parade (La parade des rêves Disney, Mickey et sa parade étincelante de Noël), il oublie vite son mauvais caractère pour passer des moments doux et tendres avec les visiteurs.
Un lapin très animé
Vif et agile, souvent jusqu’à l’excès, Roger Rabbit a eu ses heures de gloire à Disneyland Paris durant les années 1990 et jusqu’au début des années 2000. Il fut en effet l’une des vedettes du spectacle mythique « En scène, s’il vous plaît ! » (1995-2000) et figurait dans la parade California Dream (1997) ainsi que dans le spectacle de rue Disney’s Toon Circus (2001) où il donnait la pleine mesure de son tempérament fantasque !
Une lapine qui a du flair
Mais pour le Grand Final du 30e anniversaire de notre destination, on ne pouvait rêver figure plus iconique que Judy Hopps, l’héroïne de Zootopie (2016). À l’origine, elle ne devait être que l’acolyte de Nick Wild, mais sa personnalité enthousiaste et positive poussa les scénaristes à inverser les rôles. Peu lui importe de bousculer les habitudes en devenant la première lapine policière de Zootopie. Ce qui compte pour elle, c’est de croire en ses rêves pour faire bouger les lignes et rendre le monde meilleur. Une belle leçon d’optimisme qui a toute sa place dans le spectacle Rêvons… et le monde s’illumine qui célèbre à la fois 30 années de rêves et le début d’une nouvelle ère pleine de promesses.
Pas mal pour un petit lapin !