Dans Cars ROAD TRIP, qui ouvrira prochainement à Disneyland Paris, l’aménagement paysager occupe une place clé afin de plonger les visiteurs dans l’ambiance des routes emblématiques de l’Ouest américain. Rencontre avec les architectes paysagistes de Walt Disney Imagineering, qui ont pour mission de donner vie à de nouveaux espaces naturels immersifs.
L’attraction Cars ROAD TRIP va entraîner les visiteurs au cœur de l’univers des films Disney.Pixar Cars, dans un voyage insolite le long de la mythique Route 66, à la rencontre de merveilles naturelles et mécaniques. La transformation de l’attraction a représenté un véritable challenge pour les équipes de Walt Disney Imagineering, puisqu’il a fallu complètement repenser les aménagements paysagers de l’attraction, afin de créer un sentiment d’immersion au cœur de l’Ouest américain. De la sélection en pépinière en passant par l’acheminement des arbres, jusqu’au soin apporté lors de leur implantation puis leur entretien quotidien, les équipes de Walt Disney Imagineering apportent une attention constante aux végétaux de cette attraction, qui font partie intégrante de l’expérience visiteur.
Pour cela, un important travail de recherche a été nécessaire afin d’identifier des espèces végétales adaptées aux conditions climatiques de Seine-et-Marne, et ainsi garantir un sentiment d’immersion et ce en toute saison. Les équipes de Walt Disney Imagineering à Disneyland Paris ont travaillé en étroite collaboration avec les équipes créatives basées à Glendale en Californie, afin de transposer au mieux l’univers des films de la saga Cars en sélectionnant des espèces végétales qui se prêtent le mieux aux sols de Seine-et-Marne. Julia Malichaud, architecte paysagiste, explique s’être inspirée des grands parcs nationaux et des paysages qui bordent les routes emblématiques de l’Ouest américain, et elle avoue naturellement avoir regardé les films Cars en boucle !
Autre composante que les équipes ont dû prendre en considération : la présence du Bois des Livrains sur le site existant, autour duquel l’attraction s’articule. Il a fallu s’assurer que les espèces choisies s’intègrent harmonieusement avec celles déjà présentes. Picea omorika (épicéa de Serbie), érables champêtres, cornouillers sanguins ou encore épicéas du Colorado, facilement identifiables à leur teinte bleutée : les équipes ont sillonné les pépinières européennes pour sélectionner avec la plus grande attention chaque arbre, arbuste ou bosquet. Ainsi, on recense plus de 500 spécimens plantés dans le cadre de la transformation de l’attraction ! Parmi les plus impressionnants : des sequoias géants et surtout 3 grands arbres, un Metasequoia glyptostroboides et deux Quercus robur ‘Fastigiata’, dont un mesurant plus de 14m de haut, qui ont été acheminés sur site par convoi exceptionnel.
Comme l’explique Marc Boulanger, Superintendant paysagiste, en charge de la réalisation concrète des aménagements paysagers imaginés par Julia, objectif à travers la présence de ces différentes espèces, est d’obtenir un contraste qui permet de marquer le passage entre les différentes scènes de l’attraction, et ainsi d’éviter la linéarité de l’expérience. « Rien n’est fait au hasard » ajoute Julia. « Nous avons choisi chaque arbre en pépinière, et chaque arbre planté à un endroit a un rôle à jouer en termes de décor mais aussi en termes d’utilité ». Que ce soit pour diriger le regard du visiteur, appuyer un élément de l’histoire racontée tout au long du parcours, ces barrières végétales serviront aussi à dissimuler naturellement les coulisses de l’attraction et immerger le visiteur dans l’univers conté par les Imagineers.